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Léon-Alexandre BRASART
Léon-Alexandre BRASART est le premier des BRASART sur lequel mon Père a retrouvé des documents pouvant permettre de retracer sa vie, c’est également le premier des BRASART qui fait une carrière militaire. Léon-Alexandre est né en 1832 à Saint-Omer, fils d’Alexandre BRASART et de Joséphine PAUCHET . Il s’engage en 1850 dans l’armée au titre du Gymnase Militaire de Paris, organisme qui avait pour mission de former les futurs Chefs et Sous-chefs de musiques militaires. Le recrutement étant exercé sur examen d’aptitude il y a tout lieu de penser que Léon-Alexandre avait entamé des études musicales. Lors de la séance du 30 septembre 1853 du Gymnase Musical Militaire le Président déclare au nom du Jury que le nommé BRASART « Léon » réunit toute les conditions prescrites pour l’emploi de Chef de Musique, et dans sa séance du 9 octobre 1853, ce même Président déclare que le premier prix de Trombone ainsi qu’un accessit de composition d’Harmonie lui ont été décernés. Le premier prix est matérialisé par un Trombone offert au nom de l’Empereur Napoléon III héritage de mon Père Pierre BRASART . Nanti de ces diplômes, il rejoint en mars 1854, le 6ème de Ligne où il fera toute sa carrière. Le 6ème est désigné pour partie de l’Armée d’Orient et Léon Alexandre quitte Paris pour Toulon où il embarque le 31 mars 1854 sur le Montebello, direction Andrinople puis Varna. Il participe à une reconnaissance dans Le 6ème de ligne participa entre septembre 1854 et juin 1855 aux batailles de l’Alma, Inkermann,et à l’attaque du Mamelon Vert, au cours de laquelle 16 officiers furent tués, 16 blessés, et 498 sous-officiers et soldats furent tués ou blessés. Le 16 août 1855 Léon-Alexandre participe à la bataille de Traktir, et est nommé le 26 août 1855 Sous-chef de Musique. Peu après, le 19 octobre 1855 par décision du Maréchal Vaillant, Secrétaire d’Etat à la guerre, Léon-Alexandre se voit conférer définitivement le titre de Chef de Musique du 6ème de ligne. La paix ayant été signée le 30 mars 1856, le 6ème de Ligne s’embarque la 30 avril pour Rentré de Crimée, le régiment tient garnison à Par décision du 15 octobre 1853 Léon-Alexandre BRASART a reçu la médaille « instituée par sa Majesté la reine d’Angleterre » comme ayant fait partie de l’expédition de Crimée du 14 septembre 1854 jusqu’au 30 avril 1856 et ayant assisté aux batailles d’Alma, Balaklava, Inkermann, et au siége de Sébastopol, ce qui lui donne droit à 4 agrafes sur sa décoration. Le 29 avril 1859, « désigné pour aller conquérir sur les champs de bataille d’Italie de nouveaux titres de Gloire », le 6ème de ligne quitte Lyon pour Magenta où il est en réserve. Le 24 juin 1859, le régiment au complet est engagé du matin jusqu’à la tombé de la nuit, dans la bataille de Solférino.19 officiers et 290 sous-officiers et soldats du régiment sont tués ou blessés pendant cette journée. Léon-Alexandre reçoit la médaille commémorative de la campagne d’Italie. Retour d’Italie, le 6ème de ligne tient garnison à Langres, puis à Paris au fort de Romainville. Le 13 avril 1861, Léon-Alexandre épouse à Lyon Marie-Louise Meunier, professeur de piano, née le 11 novembre 1828 à Lyon. Léon-Alexandre et Marie-Louise auront 2 enfants, François-Joseph né à Lyon en 1862 et Marie-Louise née en 1867 à Lille. Le 10 août 1869 Léon-Alexandre est nommé chef de musique de première classe et admis par décision impériale du même jour à jouir des prestations et rémunérations attribuées aux lieutenants. La famille se trouve à Mézières lorsque éclate la guerre de 1870. Le 6ème de ligne fait partie du 4ème corps de l’armée du Rhin. Il participe aux batailles de Borny, Gravelotte, Saint-Privat et Servigny avant d’être enfermé dans Metz avec l’armée Bazaine. Fait prisonnier, Léon-Alexandre est libéré par les Allemands, étant malade et considéré comme non combattant.Il se retire en convalescence à Saint-Omer où il rejoint son épouse et ses deux enfants. La famille se regroupe ensuite à Saintes où le 6ème de ligne tient garnison, mais le 14 juillet 1875 Léon-Alexandre est admis à l’hôpital maritime de Rochefort où il meurt le 3 août 1875. Par décret du même jour il est fait chevalier de
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